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L'adressage IP version 6

Nous l'avons vu, IPv4 montre ses limites devant l'accroissement énorme de la demande d'adresses sur l'internet. Les abonnement aux divers fournisseurs d'accès, les fonctions «data» de la téléphonie mobile et les objets connectés en général qui réclament tous une adresse IP font que IPv4 est largement débordé.

Les adresses IPv6, avec leur 16 octets répondent à la problématique, nous allons voir quelles sont les particularités de ce système.

Rappels

  1. Une adresse IPv6 se note en une suite de mots de 16 bits séparés par : en notation hexadécimale. Par exemple: 2001:41d0:0305:2100:0000:0000:0000:2cd5.
  2. S'il y a des 0 à gauche dans un mot de 16 bits, ils peuvent être ignorés.
  3. Si un mot de 16 bits ou une suite de mots de 16 bits est entièrement nul, le tout peut être représenté par ::, mais cette représentation ne peut être utilisée qu'une seule fois dans une adresse. Autrement, il est possible de représenter un mot nul par :0:. L'exemple précédent peut s'écrire:
    2001:41d0:305:2100:0:0:0:2cd5 ou encore
    2001:41d0:305:2100::2cd5
  4. Une interface réseau dispose généralement de plusieurs adresses IPv6. Nous verrons ça plus précisément.
  5. Il existe, comme avec IPv4 quelques adresses particulières:
    • l'adresse non spécifiée 0:0:0:0:0:0:0:0 écrite beaucoup plus simplement ::
    • l'adresse «loopback» 0:0:0:0:0:1 ou mieux ::1 équivalente au 127.0.0.1 d'IPv4.

Le RFC5952 décrit officiellement la représentation canonique des IPv6.

Reste à plonger dans les profondeurs (mais pas trop quand même) de «l'Internet Protocol».

Donc: