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A la découverte du monde IPv6
Il existe une trousse à outils nommée ndisc6
(IPv6 diagnostic tools for Linux and BSD), facile à installer sur Debian, Ubuntu et dérivées par un apt install ndisc6
. Bien entendu, les autres distributions récentes proposent également cette trousse, qui contient entre autres, trois outils qui vont nous être utiles: rdisc6
, dans une moindre mesure ndisc6
et un tcptraceroute6
.
rdisc6
Cet outil est magique. Voyons tout de suite ce qu'il est capable de nous apprendre :
~$ rdisc6 eth0 Solicitation de ff02::2 (ff02::2) sur eth0... Limite de saut (TTL) : 64 ( 0x40) Conf. d'adresse par DHCP : Non Autres réglages par DHCP : Non Préférence du routeur : moyen Durée de vie du routeur : 1800 (0x00000708) secondes Temps d'atteinte : non indiqué (0x00000000) Temps de retransmission : non indiqué (0x00000000) Préfixe : 2a01:e35:2f35:d0::/64 Durée de validité : 86400 (0x00015180) secondes Durée de préférence : 86400 (0x00015180) secondes Recursive DNS server : 2a01:e00::2 Recursive DNS server : 2a01:e00::1 DNS servers lifetime : 600 (0x00000258) secondes MTU : 1480 octets (valide) Adresse source de lien : 00:07:CB:C3:E4:DA de fe80::207:cbff:fec3:e4da
Là, nous sommes servis. Nous apprenons que :
- il n'y a pas de DHCP dans le coup ;
- le préfixe qui nous est attribué est bien
2a01:e35:2f35:d0::/64
; - les durées de validité et de préférence sont identiques et de 86400 secondes (24 heures) ;
- les DNS proposés sont
2a01:e00::2
et2a01:e00::1
; - le routeur (passerelle par défaut) est
fe80::207:cbff:fec3:e4da
.
Nous avons récupéré toutes les informations nécessaires, comme nous l'aurions fait en IPv4 par DHCP, mais ici, ce n'est pas DHCP. Alors, qu'est-ce que c'est ? (Ceux qui ont suivi sauront répondre : «NDP»).
De plus, que représente cette adresse ff02::2
qui semble être la source de toutes ces informations ?
tcptraceroute6
Comme son nom l'indique, cette commande est équivalente au tcptraceroute
du monde IPv4 :
:~$ tcptraceroute6 www.kame.net traceroute vers orange.kame.net (2001:200:0:8002:203:47ff:fea5:3085) de 2a01:5d8:52f3:500d:21b:11ff:fe52:bfab, port 80, du port 56328, 30 sauts max, 60 octet/paquet 1 2a01:5d8:52f3:500d::1 (2a01:5d8:52f3:500d::1) 0.586 ms 0.493 ms 0.514 ms 2 2a01:5d8:e000:9d1::4 (2a01:5d8:e000:9d1::4) 48.728 ms 48.941 ms 48.161 ms 3 2a01:5d8:e000:9d1::fe (2a01:5d8:e000:9d1::fe) 50.412 ms 49.901 ms * ... 22 lo0.alaxala1.k2.wide.ad.jp (2001:200:0:4800::7800:1) 342.425 ms 342.790 ms 339.848 ms 23 orange.kame.net (2001:200:0:8002:203:47ff:fea5:3085) 343.017 ms [ouvert] 342.494 ms 338.770 ms
Comme vous le constatez, il n'y a rien de fondamentalement nouveau, si ce n'est que nous évoluons dans un monde IPv6.
- le «hop» 1 nous confirme une fois encore l'adresse IP (globale) de notre passerelle par défaut;
- le «hop» 22 nous apprend que la cible www.kame.net se situe au japon et que son port 80 est ouvert;
- le «hop» 23 nous dit que la cible est vivante et que le port 80 est ouvert.