Il s'agit d'un protocole qui permet dynamiquement d'attribuer une adresse IP à un système informatique qui se connecte au réseau.
Le serveur DHCP fournit également d'autres informations, comme la passerelle par défaut et le DNS (et éventuellement bien d'autres choses encore).
Ce système, bien pratique lorsqu'il fonctionne correctement, évite à l'utilisateur d'avoir à configurer manuellement sa pile IP. Il permet également à l'administrateur du réseau de modifier son architecture sans avoir à prévenir tous ses clients, ni à se déplacer de poste en poste.
Toutes nos « machin-box » dès lors qu'elles sont utilisées en mode routeur fournissent cette fonctionnalité, de façon plus ou moins élaborée. Nous verrons cependant ce protocole à travers le serveur DHCP d'ISC installé, comme d'habitude, sur une Debian (Lenny).
La bonne compréhension de ce protocole implique un minimum de connaissances de TCP/IP. Si vous ne les avez pas, lisez d'abord le chapitre « TCP/IP(v4) ».
Nous allons dans un premier temps construire un serveur DHCP et le tester avec des clients sour GNU/Linux et même aussi sous Windows, ne soyons pas plus sectaires que de raison.
La dernière page du chapitre permettra d'analyser dans le détail ce qu'il se passe dans l'obscurité d'un réseau IP et qui fait que « ça marche » le plus souvent.