Table des matières
Premiers réseaux locaux
les balbutiements
En 1983, la société Novell propose Novell Netware, qui est un système d'exploitation disposant d'une pile réseau appelée IPX/SPX. Ce système restera de portée professionnelle.
IBM de son côté propose NetBIOS co-développé avec la société Sytek. Ce Network Basic Input/Output System est uniquement orienté réseau local. C'est à partir de 1993, que Microsoft propose «Windows 3.11 for workgroups» C'est toujours une surcouche de MS-DOS, mais qui propose une connectivité réseau compatible avec Netware et NetBios.
En 1996 Trumpet Winsock compatible avec Windows 3.1x ajoute une pile IP qui permettra enfin le routage des réseaux et donc la possibilité de connecter un PC sous windows 3.1x à l'internet. Ceux qui sont nés après 1983 ont très peu de chances d'avoir connu les affres d'un tel empilage dont la base déjà bancale par elle-même ne pouvait que faire souffrir ses utilisateurs.
De mémoire, il faudra attendre Windows 95 (en 1995) qui intégrera une version «spéciale» de MS-DOS et la gestion TCP/IP pour que les choses aillent un peu mieux.
Depuis 1991, Microsoft développe parallèlement Windows NT, (New Technology) qui est enfin un vrai système multitâche puisque lorsqu'une application plante, il devient le plus souvent possible de la «tuer» sans être obligé de redémarrer tout le système. NT s'adresse aux professionnels car étant un système complètement différent de MS-DOS, la multitude d'applications développées pour Windows 3.x et 95 ne peut s'exécuter (parfois) que dans une boîte de compatibilité pas toujours très efficace.
La transition
En 1987, IBM propose un remplaçant de (IBM-PC-MS)-DOS par OS/2 en même temps que la seconde génération des PC IBM, avec la série des PS/2. Il s'agit enfin d'un système multi-tâche, autrement dit, lorsqu'une application se plante, elle ne plante plus tout le système, ce qui est une avancée remarquable… Cet O.S co-développé par IBM et Microsoft jusqu'en 1991, année de la rupture entre IMB et Microsoft qui va proposer Windows NT.
Windows NT est réservé à l'usage professionnel et n'est pas vraiment capable de faire fonctionner les applications développées pour MS-DOS/Windows. C'est lui aussi bien sûr un système multi-tâche 32 bits, avec une boîte de «compatibilité» permettant parfois de faire fonctionner des applications MS-DOS/Windows. Le grand public n'a pas grand chose à y gagner, mais pour un usage professionnel, il y a un grand pas de fait vers la stabilité.
La maturité
En 2001 Microsoft va définitivement mettre fin à la calamité MS-DOS + windows x.y avec Windows XP qui sera dès lors l'unique version Windows commercialisée. Jusque là, cohabitaient NT pour les pros et Windows 3.x pour le commun des mortels.
À force de «service-packs» (il y en aura 3 officiellement publiés par MS et même un 4eme non officiel) ce système arrivera même à supporter une connexion à l'internet sans trop se faire détruire par les virus et autres backdoors développés à foison pour ce système.
Entre IPX/SPX et TCP/IP C'est le second qui gagne, les centres de recherche utilisant massivement des systèmes de type Unix communicant en TCP/IP.
Les versions suivantes de Windows alterneront flops et réelles avancées mais votre serviteur n'ira pas plus loin que XP SP4, passant définitivement et sans appel au monde GNU/Linux.
Bien entendu, qu'il s'agisse de Windows NT et supérieures, de MacOS ou d'une distribution quelconque de GNU/Linux, le réseau est désormais de type TCP/IP et donc apte à se joindre à l'internet.