Voyons tout d'abord comment ça se présente du côté de l'utilisateur à peine averti, sur une plateforme de tests très rudimentaire.
Grâce aux avantages de KVM 1) nous pouvons disposer d'autant de machines que nous le souhaitons, profitons-en.
kerberos.maison.mrs
se charge de faire fonctionner l'usine à gaz (AS et TGS, le tout appelé KDC comme Key Distribution Center) ;apache-krb.maison.mrs
est un serveur http tout bête, sauf qu'il n'autorise l'accès qu'aux personnes duement authentifiées par kerberos ;apache-krb.maison.mrs
depuis un poste de travail qui dispose des outils nécessaires pour dialoguer avec kerberos.maison.mrs
.
Première prise, l'utilisateur, qui s'appèle chris
, n'a pas fait risette au cerbère, et essaye d'accéder à http://apache-kerb.maison.mrs
:
Chris lit alors la notice où on lui explique qu'il doit d'abord s'authentifier auprès du cerbère en utilisant la commande kinit
:
~$ kinit chris Password for chris@MAISON.MRS:
Confiant, il re essaye :
Et là, chris peut fermer son navigateur puis le ré-ouvrir, retourner sur la même page. Il sera automatiquement reconnu durant toute la validité de son ticket.
Nous avons pu observer suffisamment de choses pour mieux comprendre le principe de kerberos et accessoirement pourquoi ce protocole a-t-il été appelé ainsi.
principal
dont il fait la demande à une entité nommée AS
, au moyen de la commande kinit
. Nous verrons plus loin que cette demande peut être automatisée lors de l'ouverture de la session par l'utilisateur. Cette procédure aboutit au fait que l'utilisateur en question a été authentifié par « l'AS » qui lui a transmis une « chose » (le TGT
) dont la validité est limitée dans le temps ;Nous avons donc pu constater de façon subtile l'effet « SSO » de kerberos. Cet effet serait bien sûr beaucoup plus visible si en plus d'un service http, nous avions mis en place d'autres services, comme un système de fichier en réseau (NFS v4 par exemple), ssh, ftp voir aussi un proxy http comme squid.